Evaluation for transitions
mercredi 15 janvier 2025
How transitions change evaluations, and how evaluations can help transitionss
Dans ce numĂ©ro, Ă©valuation et bureaucratie, l'ultime combat, enquĂȘter avec d'autres ĂȘtres, et oldiesbutgoodies, on sauve le monde avec Bob Stake !
Changing Bureaucracies. Adapting to uncertainty and how evaluation can help.
La collection de rĂ©fĂ©rence Comparative Policy Evaluation sâest enrichie cette annĂ©e dâun nouvel ouvrage, consacrĂ© aux liens complexes (et parfois conflictuels) entre Ă©valuation dâune part et administration(s) bureaucratique(s) de lâautre. Les relations difficiles entre les deux sont dans notre domaine une rengaine, des missions de tous les jours aux textes des thĂ©oriciens. En tĂ©moigne la dĂ©dicace de Michael Patton qui fait des termes « évaluation » et « bureaucratie » un oxymore. Face Ă lâimage de rigueur et dâirrationalitĂ© quâincarne souvent lâidĂ©e de bureaucratie, que peuvent lâĂ©valuation et les Ă©valuateur/trices ?
Tony Tyrrell et Burt Perrin1 sâattĂšlent Ă cet enjeu au fil dâune douzaine de contributions de praticien·nes et expert·es internationaux/ales dont Jacques Toulemonde, Frans Leeuw ou encore Veronica Gaffey. Lâobjectif est clair : Ă©tablir un panorama des liens Ă©valuation-bureaucratie et en tirer des enseignements thĂ©oriques et pratiques Ă mĂȘme dâaider le dĂ©veloppement dâune « bureaucratie du complexe » (p.9), mieux rĂ©ceptive Ă lâĂ©valuation. La situation actuelle est Ă rĂ©former, tel que lâintroduction le pose dâemblĂ©e : si la mesure de la performance est omniprĂ©sente, lâapprentissage que permettrait lâĂ©valuation est souvent Ă©clipsĂ© par sa procĂ©duralisation, dĂ©cidĂ©e pour satisfaire Ă la rĂ©gularitĂ© administrative plus quâĂ la clartĂ© et la pertinence de lâanalyse.
Dans une premiĂšre partie, on retrouve des contributions centrĂ©es sur les contraintes que la bureaucratie peut faire peser sur lâĂ©valuation. Par exemple, le texte de Karol Olejniczak et Jakub Rok sâintĂ©resse Ă la diversitĂ© des retours dâinformations (dont les Ă©valuations) dans lâadministration polonaise. Ils constatent Ă partir de leur enquĂȘte quâune majoritĂ© de retours dâexpĂ©riences (dâun.e fonctionnaire vers lâĂ©chelon supĂ©rieur) prennent plus la forme dâune justification de rĂ©gularitĂ© a posteriori, que dâun travail continu dâapprentissage mutuel entre fonctionnaires, expert·es et citoyen·nes. Selon lâobservation des auteurs, lâapprentissage externe se fraye cependant un passage quand expertise interne et externe sâallient dans ce quâon pourrait nommer des coalitions dâapprentissage.
Jacques Toulemonde et Samer Hachem mettent le doigt sur certaines des hypothĂšses inhĂ©rentes aux bureaucraties : le futur est prĂ©visible, le contexte est stable. Comment expliquer autrement que lâon continue Ă Ă©valuer des programmes au regard dâobjectifs fixĂ©es plusieurs annĂ©es auparavant ? Ce sont ces hypothĂšses sous-jacentes, rarement discutĂ©es, qui permettent dâassurer une justification superficielle des budgets engagĂ©s, qui satisfait les bailleurs comme les organisations financĂ©es. LâoriginalitĂ© du texte est de montrer, Ă partir dâun cas pratique, une autre voie possible, dans laquelle une Ă©valuation orientĂ©e vers les apprentissages contribuerait Ă un management adaptatif.
La deuxiĂšme partie donne quant Ă elle quelques exemples oĂč lâĂ©valuation peut soutenir et amĂ©liorer la bureaucratie. Retenons lâintĂ©ressant tĂ©moignage de Veronica Gaffey sur lâĂ©valuation Ă la Commission europĂ©enne, liant son parcours personnel avec le rĂŽle de lâĂ©valuation dans lâinstitution (portĂ©e par quelques entrepreneurs internes), ou encore celui de Kevin Williams sur le dĂ©veloppement (Ă©tonnamment tardif) dâune fonction dâĂ©valuation interne Ă lâOCDE. En filigrane de ces tĂ©moignages, on comprend que lâĂ©valuation a pu apporter idĂ©es et pistes de rĂ©formes aux bureaucraties, sans quâon ait nĂ©anmoins atteint un stade oĂč elle serait devenue le pilier de la fabrique de l'action publique.
Enfin, la derniĂšre partie revient sur les dĂ©fis que lâĂ©valuation doit encore relever pour remplir un rĂŽle vĂ©ritablement significatif. Comme lâexpliquent Estelle Raimondo et Frans Leeuw, lâintĂ©rĂȘt pour lâĂ©valuation dans le domaine politique, ou plus largement dans la sociĂ©tĂ©, a pu entrainer une forme dâasservissement de lâĂ©valuation, sa « capture » par des intĂ©rĂȘts bureaucratiques antagonistes au changement, avides de contrĂŽle, de justifications et formant une menace perpĂ©tuelle pour lâutilitĂ© sociale de lâĂ©valuation. Parmi les remĂšdes envisagĂ©s, on suggĂšre le scepticisme des Ă©valuateurs/trices sur leur pratique et ses consĂ©quences, ainsi que la confiance quâils/elles doivent avoir dans leur capacitĂ© de juger des politiques, et pas seulement de compiler et lire des indicateurs. Le texte de Francesco Rinaldi, enfin, souligne que le dĂ©veloppement dâun important systĂšme de suivi nâest pas nĂ©cessairement gage dâune meilleure Ă©valuation, comme observĂ© dans le cas italien de lâĂ©valuation des fonds structurels. En construisant un appareil statistique de pilotage et de reddition bureaucratique de comptes, on peut Ă la limite rĂ©former les erreurs de gestion Ă la marge, mais on sâenferme aussi dans un carcan de donnĂ©es qui empĂȘche de penser hors des sentiers battus.
En conclusion, lâouvrage propose des directions pour une Ă©valuation intĂ©grĂ©e dans lâadministration, afin dâĂ©viter toute âcaptureâ ou dĂ©sintĂ©rĂȘt bureaucratique en la matiĂšre. Il propose ainsi des conseils aux Ă©valuateurs/trices, mais Ă©galement aux strates dirigeantes de lâadministration. Si la bureaucratie est dite nĂ©cessaire Ă lâorganisation de dĂ©mocraties effectives, lâĂ©valuation peut lâaider Ă devenir plus adaptative, moins rigide.
Implications pour les évaluateurs/trices | Implications pour les dirigeant·es publics |
---|---|
- Savoir poser les questions qui fùchent ; | - « Think and dream big » |
- Clarifier et expliciter les diffĂ©rences entre Ă©valuation et suivi ; | _ penser large et loin en matiĂšre de rĂ©sultats et ne pas se limiter au mesurable a priori, , faire confiance Ă lâĂ©valuation pour clarifier lâimpact et les rĂ©sultats dâune politique ambitieuse |
- Se mĂ©fier en permanence des risques de capture bureaucratique des Ă©valuations ; | - Accepter quâune « orientation par les rĂ©sultats » signifie mettre en question, voire critiquer ou abolir des rĂšgles Ă©tablies |
- Ătre proactif en tout temps, force de proposition mĂ©thodologique et pratique vis-Ă -vis des commanditaires. | - Laisser lâĂ©valuation tout questionner, sans limite, sans zones dâombres ; |
- Soutenir la diversification des méthodes, rejeter les approches mono-méthodologiques ; | |
- Ătre ouvert aux « stratĂ©gies Ă©mergentes », câest-Ă -dire se prĂ©parer Ă sâadapter aux contextes et enjeux changeants et auto-gĂ©nĂ©ratifs des problĂšmes publics ; | |
- Ătre proactif dans la recherche dâeffets inattendus de ses propres politiques. |
Lâouvrage nâest pas le premier sur ce sujet, mais on apprĂ©ciera la richesse et la dimension pratique des tĂ©moignages rĂ©unis ici. Certains chapitres, et notamment la conclusion de Burt Perrin, savent ĂȘtre empathiques avec la bureaucratie â tous nâĂ©vitent pas lâĂ©cueil de conforter les certitudes du lecteur quant aux affres de la bureaucratie. On se demandera Ă©galement comment appliquer « en vrai » des conseils de bon sens, mais plus faciles Ă dire quâĂ faire : conseiller aux Ă©valuateurs/trices la proactivitĂ© semble aisĂ©, mais la faire vivre dans des structures bureaucratiques fondĂ©es sur la rĂ©gularitĂ© (et la sanction en son absence) lâest certainement moins.
Perrin, B., & Tyrrell, T. (2021). Changing bureaucraciesâŻ: Adapting to uncertainty, and how evaluation can help. Routledge.
Photo: SylvĂšre Petit
Les imaginaires des futurs possibles est un cycle de rencontres et dâexpĂ©rimentation collective dans un espace de rĂ©flexion participatif.
Pour la deuxiĂšme Ă©dition de ce cycle, Vinciane Despret2 nous invite Ă imaginer des futurs possibles autour de la notion « dâenquĂȘte avec dâautres ĂȘtres ».
Nous nous focalisons ici sur la notion dâassignation dâidentitĂ©. Vinciane Despret revient sur sa rĂ©flexion qui lâa amenĂ©e Ă poser le postulat suivant : pour elle, la maniĂšre dont le ou la chercheur·e sâadresse Ă une personne peut modifier le comportement de cette derniĂšre, car cela modifie sa propre perception dâelle-mĂȘme. Il y a donc une interaction dynamique entre lâenquĂȘteur/trice et lâenquĂȘté·e, selon lâidentitĂ© qui lui est assignĂ©e (plus ou moins consciemment). La philosophe invite donc les enquĂȘteur/trices Ă Â assumer de modifier ce que lâenquĂȘte se donne comme objet Ă Ă©tudier.
Partant de ce constat, Vinciane Despret suggĂšre aux enquĂȘteur/trices de prendre leurs responsabilitĂ©s : Comment dĂ©s-assigner un ĂȘtre Ă qui une identitĂ© qui lâaffaiblit a Ă©tĂ© assignĂ©e ? Il sâagit donc de permettre aux personnes de se rĂ©approprier le pouvoir de se dĂ©finir elles-mĂȘmes. La philosophe illustre ses propos par son expĂ©rience trĂšs touchante dâune enquĂȘte dans un camp de rĂ©fugié·es de lâex-Yougoslavie et se sert de ce cas pour alerter sur les travers possibles de lâanonymisation :
Je rĂ©pĂšte des gestes de violence Ă lâĂ©gard des rĂ©fugiĂ©s qui consiste Ă les anonymiser dâoffice. Certains me disaient « ĂȘtre rĂ©fugiĂ© câest ĂȘtre rien [âŠ]je ne suis pas « un rĂ©fugié », je suis monsieur untel [âŠ] ».
DĂšs lors, la philosophe dĂ©crit lâanonymisation comme un processus qui conduit Ă un effet de « dĂ©responsabilisation par rapport Ă lâobligation que nous avons tous qui est celle de penser ». Il sâagit alors de sâextirper de positions asymĂ©triques oĂč lâenquĂȘteur/trice enquĂȘterait sur des personnes « vulnĂ©rables » pour les mettre plutĂŽt en position de collaborateur/trice : nous rĂ©flĂ©chissons et pensons le problĂšme avec celles et ceux que cela concerne. Vinciane Despret donne lâexemple dâun homme « rĂ©fugié » dont les mots, quâelle trouve dâune grande intelligence, la bouleversent. Elle lui explique alors quâelle ne peut pas citer tant dâauteur/trices et anonymiser ses propos Ă lui. En rĂ©ponse, lâhomme prend son carnet et signe.
Ăa voulait dire que câĂ©tait par lĂ quâil fallait apprendre Ă passer : [âŠ] continuer Ă chercher des occasions de pouvoir penser ensemble.
Pour la philosophe, cela passe souvent par expliquer prĂ©fĂ©rer que lâentretien ne soit pas anonyme :
Car si on laisse la possibilitĂ© aux gens de signer ce quâils disent câest donc quâon les interroge sur des choses dont ils peuvent ĂȘtre fiers, fiers de penser.
Toute cette rĂ©flexion fait Ă©cho aux enjeux auxquels les Ă©valuateur/trices peuvent ĂȘtre confronté·es dans leur mĂ©tier en allant Ă la rencontre de bĂ©nĂ©ficiaires de certaines politiques publiques que lâon qualifierait alors de « public sensible ». Cette expĂ©rimentation doit nous rappeler la nĂ©cessitĂ© de rompre avec des routines mais de constamment sâinterroger sur notre maniĂšre de rĂ©aliser nos enquĂȘtes. Plus globalement, il sâagit ici de reconsidĂ©rer notre rapport à « lâautre », et de prendre conscience que la maniĂšre dâeffectuer nos enquĂȘtes aura nĂ©cessairement des effets sur les personnes interrogĂ©es ; charge Ă nous de faire en sorte que ces effets soient le plus souhaitables possibles.
Tout le cycle de rencontres est passionnant, et les trÚs beaux récits de la philosophe à ce sujet commencent ici :
Despret, Vinciane (2020). EnquĂȘter avec d'autres ĂȘtres. 1re enquĂȘte : dĂ©sassigner. Imaginaires des futurs possibles saison 2. UNIL / ThĂ©Ăątre Vidy Lausanne.
Dans cet article de 2004, Robert Stake3 sâinterroge sur les aspirations idĂ©ologiques et politiques des Ă©valuateurs/trices, leur influence sur leur travail, et les raisons de rĂ©guler ou au contraire de mobiliser ces inclinations dans la conduite dâune Ă©valuation.
Lâauteur part dâun constat simple : si certaines mĂ©thodes sont communes Ă la plupart des Ă©valuateurs/trices, chaque praticien·ne de lâĂ©valuation est en revanche unique de par ses convictions et son expĂ©rience propre. Cette singularitĂ© influence nĂ©cessairement la maniĂšre dont chacun·e les mobilise et colore lâinterprĂ©tation ou la sĂ©lection des rĂ©sultats Ă mettre en avant auprĂšs dâune audience plus large. Bob Stake relĂšve que les professionnel·les de lâĂ©valuation revendiquent plus volontiers lâobjectivitĂ© et le jugement dĂ©passionnĂ© que le plaidoyer et le militantisme. Il identifie pourtant six formes dâengagement personnel quâil juge communes Ă la plupart des Ă©valuateurs/trices :
Se soucier de lâintervention qui fait lâobjet de lâĂ©valuation.
Croire dans la dĂ©marche Ă©valuative et souhaiter que cet intĂ©rĂȘt se diffuse.
Revendiquer lâusage de la rationalitĂ©.
Vouloir ĂȘtre entendu·es. Ils/elles sont troublé·es par le non-usage des rĂ©sultats dâune Ă©valuation.
Ătre bouleversé·es par les inĂ©galitĂ©s.
Ătre des promoteurs/trices dâune sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique Ă laquelle peut contribuer la diffusion dâinformations de qualitĂ©.
Sâil est impossible pour les praticiens/ciennes de faire la recension complĂšte de leurs reprĂ©sentations et des causes susceptibles de les faire rĂ©agir, identifier les affiliations et engagements idĂ©ologiques pouvant influencer leurs interprĂ©tations relĂšve, selon lâauteur, dâune responsabilitĂ© Ă©thique de lâĂ©valuateur/trice.
En effet, pour lui, lâarticulation entre convictions et travail Ă©valuatif prĂ©sente certains Ă©cueils. Par exemple, vouloir Ă tout prix amĂ©liorer lâobjet Ă©valuĂ© peut conduire lâĂ©valuateur/trice Ă se concentrer sur ce qui est « rĂ©parable », câest-Ă -dire ce sur quoi il/elle peut agir, et ainsi Ă laisser de cĂŽtĂ© des aspects importants du champ de lâĂ©valuation.
De mĂȘme, opter pour une dĂ©marche participative nâest pas neutre. Cela peut affecter la robustesse ou la profondeur conceptuelle de lâĂ©valuation, mais aussi se rĂ©vĂ©ler plus propice Ă son appropriation par les parties prenantes et bĂ©nĂ©ficier davantage Ă lâorganisation commanditaire quâune Ă©valuation menĂ©e uniquement par des acteurs externes.
Se pose alors la question du juste milieu et des limites Ă instaurer. Lâauteur expose ses recherches sur le sujet et conclut Ă lâabsence de standards Ă©thiques ayant spĂ©cifiquement vocation Ă encadrer lâengagement idĂ©ologique des professionnel·les de lâĂ©valuation. Il revient alors Ă lâĂ©valuateur/trice de mener, dans une dĂ©marche personnelle, ce travail de rĂ©flexivitĂ©, de façon non pas Ă neutraliser ses propres valeurs, mais plutĂŽt Ă les expliciter pour mieux comprendre la façon dont elles influencent ses pratiques professionnelles.
Lâauteur conclut dâailleurs son article en considĂ©rant que les Ă©valuateurs/trices devraient ĂȘtre encouragĂ©s à « avoir une vie » et à « avoir un rĂȘve » afin que leurs interprĂ©tations soient enrichies par leur expĂ©rience personnelle, ce qui contribuerait selon lui in fine Ă lâutilitĂ© sociale de lâĂ©valuation.
Stake, B. (2004). How Far Dare an Evaluator Go Toward Saving the World? American Journal of Evaluation, 25(1). doi
Vous avez envie de participer Ă cette revue, contactez Thomas Delahais.
La semaine derniĂšre c'Ă©tait la confĂ©rence de la [SociĂ©tĂ© europĂ©enne d'Ă©valuation][EES]. Plus de 400 inscrits et de nombreux temps forts, cela malgrĂ© la tenue Ă distance. Ă partir de cette semaine, les vidĂ©os sont disponibles en ligne pour tous les inscrits. Nos collĂšgues ont notamment participĂ© Ă la table ronde Evaluators as champions of evaluation practice, ainsi qu'Ă deux prĂ©sentations, l'une sur l'Ă©valuation des transitions socioĂ©cologiques et l'autre sur une Ă©valuation orientĂ©e apprentissage de la stratĂ©gie de genre de l'AFD. La prochaine aura lieu en prĂ©sence les uns des autres (đ€) Ă Copenhague en juin 2022.
Ce numĂ©ro 4 a Ă©tĂ© prĂ©parĂ© par Thomas Bouget, Cherifa Oudghiri, Antonin Thyrard-Durocher et Thomas Delahais avec le soutien d'HĂ©lĂšne Faure. Relire le nÂș2 et le nÂș3. Pour vous abonner, cliquez ici (4 numĂ©ros par an).
Burt Perrin est un consultant indĂ©pendant. Au cours de ses plus de 40 ans de carriĂšre, il a abordĂ© de nombreux sujets, et en particulier les questions de performance et d'utilisation de l'Ă©valuation. AprĂšs une carriĂšre dans l'administration irlandaise puis de consultant, Tony Tyrrell a travaillĂ© plusieurs annĂ©es pour le groupe d'Ă©valuation indĂ©pendant de la Banque mondiale. Il est dĂ©sormais consultant indĂ©pendant. ↩
Vinciane Despret est philosophe des sciences et psychologue. ↩
Robert Stake est l'un des pionniers de l'Ă©valuation aux Ătats-Unis. Venu du monde de l'Ă©ducation, il insiste notamment sur les valeurs et les points de vue diffĂ©rents des parties prenantes et la nĂ©cessitĂ© de les prendre en compte dans l'Ă©valuation. Il est le pĂšre de l'Ă©valuation rĂ©pondante (responsive evaluation) ↩
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